EXPIRÉ : Directrice ou directeur des affaires autochtones
Description du poste
Directrice ou directeur des affaires autochtones
Processus de sélection – Recrutement – 1 emploi régulier offert
Ministère de la Justice : Sous-ministre associé responsable des orientations, de l’accès à la justice et de la performance (SMOAJP) – Direction générale aux orientations et à l’accès à la justice (DGOAJ) – Direction des affaires autochtones (DAA).
L’adresse de travail est située au 1200, route de l’Église à Québec. L’entrée en fonction est prévue vers la fin du mois de juin.
Plusieurs avantages:
– Nos bureaux fraîchement rénovés sont en plein cœur de l’arrondissement de Sainte-Foy–Sillery-Cap-Rouge;
– Situé dans un secteur stratégique à proximité des ponts, des grands centres commerciaux, de divers restaurants et d’un centre de conditionnement physique;
– Un centre de la petite enfance se trouve aussi au rez-de-chaussée de l’immeuble (CPE La Petite Cour de Mistigri);
– Les parcours d’autobus express et Métrobus du RTC ainsi que ceux de la STL passent à côté de l’immeuble;
– Le stationnement y est offert à prix compétitif partageable en duo.
Mission : Le Sous-ministériat des orientations, de l’accès à la justice et de la performance a pour mission de rendre la justice plus accessible et mieux adaptée aux réalités et aux besoins de la population. Il s’assure notamment que les lois et les règlements qui encadrent la vie des citoyennes et citoyens évoluent au même rythme que la société elle-même, notamment en ce qui a trait aux nouvelles réalités familiales, à la protection de la jeunesse ainsi qu’à l’accompagnement des personnes victimes de violence sexuelle et de violence conjugale.
Le sous-ministériat veille également à la mise en place, dans l’ensemble du ministère de la Justice, des pratiques reconnues pour améliorer la performance telles que la planification stratégique, les sondages, l’évaluation de programmes, la veille stratégique, l’amélioration continue et les salles de pilotage.
Au sein du sous-ministériat, la Direction générale des orientations et de l’accès à la justice exerce un rôle stratégique dans l’amélioration de l’accès à la justice pour les citoyennes et citoyens et s’assure que les besoins particuliers de certaines clientèles, telles que les Autochtones, les jeunes et les aînés, sont pris en compte.
La Direction des affaires autochtones a pour mandat principal de conseiller les autorités du Ministère sur les stratégies à adopter afin d’améliorer la justice en milieu autochtone. Elle propose les orientations à privilégier et développe les politiques en matière d’administration de la justice en concertation avec les différents intervenants de milieu autochtone et sociojudiciaire, et en prenant en compte les actions des autres ministères et organismes québécois actifs en semblables matières, de même que ceux du gouvernement fédéral. Elle a également la responsabilité de coordonner la mise en œuvre des actions retenues.
Attributions : Vous serez appelé à définir, orienter, planifier et diriger les activités associées à l’accessibilité à la justice par la population autochtone et les attentes sociétales et celles du milieu autochtone envers le système judiciaire et d’articuler, de consolider et de renforcer l’action du Ministère autour des objectifs stratégiques qu’il poursuit.
Le Ministère est lié à de nombreux engagements pris à l’endroit des communautés autochtones en fonction du Plan d’action gouvernemental pour le développement social et culturel des Premières Nations et des Inuits 2017-22 et en réponse à certaines conclusions sur la prestation des services de justice issues de rapports d’enquêtes publiques dont le Rapport Latraverse, le Rapport de la Commission de vérité et réconciliation, le Rapport de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics du Québec et l’Enquête nationale sur les femmes et le filles autochtones disparues et assassinées.
La personne titulaire de l’emploi est responsable d’un pôle d’expertise stratégique inédit en matière d’accessibilité à la justice par les Autochtones au Québec. Le directeur des affaires autochtones est l’interlocuteur privilégié auprès des autorités ministérielles en cette matière.
Plus précisément, vous serez appelé à :
Assurer un rôle-conseil stratégique en matière d’accessibilité à la justice par les Autochtones
– Conseiller les autorités du ministère sur les stratégies à adopter afin d’améliorer la justice en milieu autochtone. Ces conseils doivent être fondés sur des assises solides résultant d’importants travaux de consultation et de concertation auprès notamment des communautés et organisations autochtones, des partenaires du Ministère et des intervenants judiciaires.
– Soutenir les réflexions, les positionnements, les choix de stratégies et les décisions ministérielles en tentant compte des enjeux et des risques potentiels (ex. : impact sur le milieu autochtone de projets de loi ou modifications législatives, de la valeur des retombées sociales des programmes envisagés, etc.).
– Veiller à la prise en compte de certaines réalités particulières, des tendances émergentes et de l’évolution des besoins des communautés et organisations autochtones afin de permettre au Ministère d’anticiper les actions à prendre et de soutenir la matérialisation de la vision du Ministère en matière d’amélioration de l’accessibilité des autochtones à la justice et de renforcement du niveau de confiance qu’ils entretiennent à cet égard.
– Mettre en place les actions nécessaires afin que la Direction des affaires autochtones dispose de la capacité stratégique et tactique pour éclairer les décisions des autorités ministérielles et les guider dans la définition des orientations, priorités, stratégies, modifications législatives, politiques, programmes et mesures ministérielles en matière d’accessibilité à la justice en tenant compte d’une mosaïque de contextes particuliers, de réalités culturelles, de forces en présence, d’enjeux et de risques sociaux et politiques.
– Assurer une veille dans son domaine d’activités notamment en prenant en compte les actions des autres ministères et organismes québécois actifs en matière autochtone et de celles du gouvernement fédéral.
– Susciter l’intérêt et encourager au sein de la direction l’investigation des meilleures pratiques en la matière afin d’importer et d’adapter des façons de faire innovantes au profit de la clientèle autochtone.
– Soutenir, en collaboration avec le milieu universitaire, le développement de formations sur les réalités autochtones afin d’accroître la connaissance et la sensibilisation des intervenants judiciaires et de programmes de formation pour les intervenants autochtones en matière de justice.
Veiller à l’encadrement de l’action gouvernementale et au soutien financier en matière d’accessibilité à la justice
– Proposer aux autorités ministérielles les orientations et mesures structurantes à privilégier et assurer le développement et la coordination de la mise en œuvre des politiques et programmes.
– Assurer la coordination de la mise en œuvre de nombreuses recommandations portant sur des enjeux propres aux Autochtones en lien avec la justice. Ainsi, à titre d’exemple, coordonner la mise en place de 27 des recommandations issues du Rapport sur la situation de la Cour itinérante au Nunavik lesquelles portent sur de nombreux aspects tels les locaux et la technologie, la mise en place d’une cour régionale, les déplacements d’avocats, etc.
– Développer une vue d’ensemble des enjeux interpellant le Ministère et de l’ensemble des travaux à conduire afin d’assurer la cohérence et la complémentarité des actions ministérielles.
– Élaborer la planification ministérielle des travaux et en assurer le suivi.
– Favoriser le partage de l’information au sein du Ministère afin de dégager des orientations communes et des pistes d’action cohérentes.
– Assurer la réalisation de travaux d’analyse à l’égard de demandes de financement pour la mise en place de projets et de services visant à améliorer la justice en milieu autochtone. Pour ce faire,
établir des modes de consultation, de concertation et de négociation complexes auprès de l’ensemble des communautés et organisations autochtones, des intervenants du système judiciaire et de divers partenaires gouvernementaux au Québec et au Canada afin d’assurer la mise en place de tels projets.
– Veiller au respect des règles d’autorisation des projets et d’allocation des sommes pour soutenir financièrement de nombreux projets auprès d’organisations autochtones, et ce, dans l’intérêt public.
– Voir à des redditions de comptes prévues de la part des organisations dans la gestion des subventions accordées et veiller à des suivis diligents auprès de partenaires eu égard au respect des obligations prévues aux ententes.
Échelles de traitement : De 96 209 $ à 123 148 $* *Les montants associés aux différents échelons peuvent être consultés sur le site Web du Secrétariat du Conseil du trésor.
Il s’agit de l’échelle de traitement prévue à la Directive concernant les conditions de travail en vigueur en date du 1er avril 2022. Par ailleurs, des consultations avec ces groupes sont en cours et l’échelle de traitement sera ajustée rétroactivement à l’issue de ces consultations.
La semaine normale de travail et la journée normale de travail du cadre sont celles que le sous-ministre juge nécessaires pour qu’il s’acquitte de ses fonctions.
Expérience(s) et qualification(s) requise(s)
Exigences de l’emploi :
– Détenir un diplôme universitaire de premier cycle dont l’obtention requiert un minimum de 90 crédits dans une discipline jugée pertinente ou une attestation d’études pertinentes dont l’équivalence est reconnue par l’autorité compétente.
Chaque année de scolarité manquante peut être compensée par une année de scolarité pertinente de niveau égal ou supérieur à celle exigée. Le diplôme exigé peut également être compensé par une maîtrise dans une discipline pertinente comportant un minimum de 45 crédits.
Pour être considérée, toute scolarité effectuée hors du Canada doit faire l’objet d’une évaluation comparative (attestation d’équivalence) délivrée par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration.
– Posséder huit (8) années d’expérience dans l’exercice d’activités de niveau professionnel ou de niveau d’encadrement, comprenant une année d’expérience dans des activités d’encadrement.
Un maximum de deux années d’expérience pertinente manquante peut être compensé par une année de scolarité pertinente et additionnelle de niveau égal ou supérieur à la scolarité exigée. Toutefois, l’année d’expérience dans des activités d’encadrement ne peut être compensée par de la scolarité.
Aux fins de l’évaluation de l’expérience, les expériences pertinentes acquises sur le marché du travail, de même que celles acquises en dehors du marché du travail, sont considérées. De plus, les expériences acquises au cours d’une même période peuvent être cumulées sans toutefois constituer une expérience d’une durée supérieure à cette période de concomitance.
À titre d’information:
Les activités d’encadrement font référence au rôle prédominant de la personne dans la supervision ou la coordination du personnel à titre de supérieur immédiat, chef d’équipe ou chargé de projet.
Selon le cas :
– À titre de supérieur immédiat, la personne doit avoir supervisé au moins 2 employés;
– À titre de chef d’équipe, les activités d’encadrement doivent avoir été exercées auprès d’au moins 2 employés de niveau professionnel;
– À titre de chargé de projet, la personne doit avoir coordonné la réalisation du travail du personnel sous sa responsabilité fonctionnelle, comprenant au moins 2 employés de niveau professionnel (identification des résultats à atteindre, évaluation de la quantité du travail à réaliser, établissement des résultats, des échéanciers et des mécanismes de suivi).
Les activités de niveau d’encadrement comprennent l’une ou l’autre des activités suivantes :
– Les activités exercées à titre de cadre;
– Les activités effectuées à titre provisoire et à titre de remplacement temporaire dans un emploi de cadre.
Posséder la citoyenneté canadienne ou le statut de résident permanent ou un permis de travail émis par l’autorité fédérale compétente.
Une personne en attente de la preuve de son statut de résident permanent ou d’un permis de travail peut soumettre sa candidature au présent processus de sélection. Toutefois, elle devra être autorisée à travailler légalement au Canada au moment de sa nomination.
– Avoir une connaissance du français appropriée aux fonctions.
Autres exigences de l’emploi : L’embauche est conditionnelle aux résultats d’une enquête de sécurité.
Autres éléments du profil recherché : La personne que nous recherchons doit faire preuve d’un leadership d’influence. Elle doit savoir orienter et soutenir le renforcement de partenariats et assurer la mise en œuvre de stratégies de concertation et de négociations complexes auprès des communautés et organisations autochtones.
Elle doit savoir composer avec l’ambiguïté et faire une juste appréciation des risques.
La personne titulaire doit posséder d’excellentes habiletés communicationnelles, savoir établir des relations d’affaires mutuellement profitables et empreintes de respect mutuel. Elle doit favoriser l’établissement de ponts favorisant la consultation et la concertation afin d’obtenir le plus grand éventail possible de perspectives pour alimenter les réflexions stratégiques et influencer la recherche des meilleures décisions et positionnements. Les communications internes de la personne titulaire de l’emploi sont fréquentes auprès de la Directrice générale, du sous-ministre associé et le personnel de son bureau, ainsi qu’avec le sous-ministre et son bureau pour présenter des recommandations et ainsi, influencer les orientations ou convenir de positionnements à l’égard de ses nombreux mandats.
Considérant la nature et la complexité des dossiers, ainsi que les capacités d’adaptation et de résilience que cela nécessite de la part des équipes, la personne titulaire de l’emploi doit être une agente de changement, avoir une grande capacité d’adaptation et faire preuve d’agilité.
Elle doit posséder un sens politique développé, savoir décoder son environnement et en évaluer les effets. Elle possède de grandes capacités d’analyse et de synthèse et elle est dotée d’un bon sens de la planification et de l’organisation. Elle est en mesure de faire des liens entre les éléments afin de bien identifier les impacts d’un changement, d’une orientation ou d’une décision.
Modalités d’inscription:
Période d’inscription : Du 2 au 16 juin 2023 à 23 h 59.
Inscription : L’inscription doit obligatoirement s’effectuer à l’aide du formulaire d’inscription en ligne. https://recrutement.carrieres.gouv.qc.ca/?_4x&offerid=211713
Période d’affichage du poste
Jusqu’au 2023-10-18 à 07:53
Pour postuler ou avoir plus d’informations, veuillez communiquer directement avec l’employeur.
Ministère de la Justice du Québec
Sabrina Desruisseaux